mercredi 6 juin 2007

Le pourquoi de nos déceptions


« Le monde est de deux sortes : celui dont nous rêvons et celui qui est réel »
Paolo coelho..(Le Zahir)

Je me suis rendue compte en lisant ce début de paragraphe que cette phrase pouvait rendre compte de la naissance du conflit interne dans chaque personne, simplement par cette dualité, deux facettes, l’une imaginaire, l autre réelle, d’un seul et même évènement.
Notre espoir et volonté de voir se confirmer nos désirs imaginaires dans la vie réelle laisse souvent place à une grande déception car bien des fois il n y pas équivalence.

Le futur étant encore un point d’interrogation, nous spéculons sur ce qui arriverait, nous échafaudons des scénarios interminables pour nous rassurer dans un sens ou dans un autre
Que nous soyons dans un état d’esprit optimiste, ou pessimiste.
Etre réaliste, n’est pas souvent réalisable !drôle d’euphémisme !

Je suis déçue du déroulement d’un événement dans ma vie, parce qu’il est soit pas du tout conforme à mon attente, soit contradictoire avec mes objectifs, soit trop vite passé, ou encore trop lent dans son évolution.
Cette déception n’est que le fruit de la confrontation de ce qui c’ est réellement passé avec ce que je prévoyais qu il arrive.

Bien des fois nous nous infligeons des souffrances longues et acharnées, en somme inutiles à cause de cette comparaison fortuite.

Les optimistes disent souvent : « Avance et ne penses pas trop ! »
Même si cela peut paraître banal pour certains, aujourd’hui je me suis vraiment donné les moyens de saisir le sens profond de ce conseil :
« Ne penses pas trop » est un conseil pour émettre une réserve quand à la spéculation sur ce qui arriverait.
Notre déception démesurée provoquée par des évènements qui auraient pris une tournure déplaisante à notre goût, n’est alimentée, agrandie que  par ce phénomène de comparaison.
Une attente , un espoir qui aurait avorté avant son éclosion !
Comme quoi, notre imagination nous dessert !


A.M