jeudi 28 juin 2007

sans chez soi détérminé!


Il est bon d' avoir un chez soi, on y revient pour se poser, se reposer
On se sent à l' abri des autres et de tout évènement incontrolable
Chez soi on est le bienvenu , il n y a que nos règles à suivre
Pas autant de contraintes que le monde extérieur
Mon chez moi à moi , je n 'arrive pas à le trouver
Je sais bien que je ne serai plus longtemps l 'hôte de ma chambre qui m ' a connu enfant
Et je ne cherche ni à l ' améliorer ni a la rendre plus confortable
Mon confort est peut etre ailleurs, je ne sais pas où
Je ne sais pas pourquoi j ' ai cette vague sensation de ne pas rester 
Dois-je m ' en aller à la recherche de mon chez moi?
j 'ai cette sensation indélébile que mon chez moi n 'est pas encore la
Que je dois le construire plutôt que de le trouver
Mais il commence par une évidence,
La porte d ' entrée de  mon chez moi est d 'abord ma stabilité intérieure
et ma cloture , ultime protection est sans doute mon repère le seul, l affection  partagée.

lundi 18 juin 2007

Une journée singulière


La matinée s’annonçait chaude, le soleil allait être de plomb, et moi, je n’avais en tête que le désir de partir loin, loin de tout vacarme, de toute agitation, faire partie du calme d’un paysage en étant l’unique personnage vu de dos, assis sur le bord d’un rocher.

Il faut m’habiller vite, me soustraire à la naissance de cette journée, partir plus vite que les rayons du soleil, tant qu’ils s’annoncent encore timides et doux, partir avant de se prendre dans les filets de l‘obligation, de l’ennui, du devoir carré et toujours bien accompli.

Il me faut fuir aujourd’hui, avant le passage du temps lui-même,avant que je ne devienne vieille et que je ne perde ma jeunesse dans le flots incessant des journées où il fait bon vivre mais que nous passons à l’ écart de la vie elle-même dans la barque de l oubli de nous même !

Il me faut fuir vite, surtout avant que je ne sois prise dans le piège de la raison, et dans les flots des pensées_- prisons à ne plus en finir.

J’ouvre ma fenêtre pour faire entrer un peu de lumière, et je fourre dans mon sac difforme la bouche béante, mon porte feuille, quelques affaires pour la route, mes papiers, et dans un geste brusque je resserre le tout sans vérifier s’il me manque quelque chose encore, presque pour me défaire de ce sens aigu de la responsabilité et de la vérification, rejetant tout lien avec les gestes raisonnables, ces rituels quotidiens avant de sortir,
Parce que cette journée est pour moi, et pour moi seule, elle ne se doit nullement d’être raisonnable, prévisible.
Une journée rien que pour moi, parce que aujourd’hui je vis, et que je suis là, jeune, autonome, active.
Aujourd’hui et non demain, je ressens ce besoin d immortaliser une journée et une seule en la vivant comme je l’entend sans contrainte aucune.
Je ne sais où je vais aller, mais une chose est certaine, je vais à la rencontre de la providence.
Sur le chemin je retrouverai peut être ce que j’ai perdu et que je ne cherche plus : ma sérénité et quelques notes d’évidence.
L’évidence que la vie est devant moi, qu’elle est belle, mais que je ne m’en rends pas souvent compte !
Aujourd’hui est une journée singulière puisque je serai à milles lieues des tourbillons de la vie moderne où on est presque toujours contraint à s’oublier soi-même !




lundi 11 juin 2007

tenter d'aimer


Tenter d’aimer, c’est s’abandonner à l autre sans culpabilité
Avoir peur d’être ridicule et de ne pas être soutenue par un regard tendre, seule assurance sur ce chemin tapissé d’inconnu
Et que tout s‘évanouisse, et la peur, et le ridicule quand cet être vous répond avec un sourire !
Et s’Efface soudainement le ridicule de la probabilité de s’être dévoilé plus qu il n en faut
Pour ne pas se sentir accablé par la honte d’être aussitôt quitté dans son élan de partage Réponse amère à cette confiance mal placée et offerte à qui n’est pas capable de la rendre plus belle, la sculptant en éternité
Tenter d’aimer, et ne pas l’être en retour
C’est comme tendre la main pour saluer l’autre sans qu’il ne réponde à votre avance par une poignée de main, et qu il vous laisse la main vide l’âme envahie de ridicule d’être planté là figé de surprise devant les autres !


mercredi 6 juin 2007

Le pourquoi de nos déceptions


« Le monde est de deux sortes : celui dont nous rêvons et celui qui est réel »
Paolo coelho..(Le Zahir)

Je me suis rendue compte en lisant ce début de paragraphe que cette phrase pouvait rendre compte de la naissance du conflit interne dans chaque personne, simplement par cette dualité, deux facettes, l’une imaginaire, l autre réelle, d’un seul et même évènement.
Notre espoir et volonté de voir se confirmer nos désirs imaginaires dans la vie réelle laisse souvent place à une grande déception car bien des fois il n y pas équivalence.

Le futur étant encore un point d’interrogation, nous spéculons sur ce qui arriverait, nous échafaudons des scénarios interminables pour nous rassurer dans un sens ou dans un autre
Que nous soyons dans un état d’esprit optimiste, ou pessimiste.
Etre réaliste, n’est pas souvent réalisable !drôle d’euphémisme !

Je suis déçue du déroulement d’un événement dans ma vie, parce qu’il est soit pas du tout conforme à mon attente, soit contradictoire avec mes objectifs, soit trop vite passé, ou encore trop lent dans son évolution.
Cette déception n’est que le fruit de la confrontation de ce qui c’ est réellement passé avec ce que je prévoyais qu il arrive.

Bien des fois nous nous infligeons des souffrances longues et acharnées, en somme inutiles à cause de cette comparaison fortuite.

Les optimistes disent souvent : « Avance et ne penses pas trop ! »
Même si cela peut paraître banal pour certains, aujourd’hui je me suis vraiment donné les moyens de saisir le sens profond de ce conseil :
« Ne penses pas trop » est un conseil pour émettre une réserve quand à la spéculation sur ce qui arriverait.
Notre déception démesurée provoquée par des évènements qui auraient pris une tournure déplaisante à notre goût, n’est alimentée, agrandie que  par ce phénomène de comparaison.
Une attente , un espoir qui aurait avorté avant son éclosion !
Comme quoi, notre imagination nous dessert !


A.M