jeudi 30 octobre 2008

Hommage aux paroles de mama chérie empruntées à Guy de Maupassant!

Aujourd'hui, en foulant le sol de la cuisine, maman me reçoit avec son sourire du matin, un billet à la main, où elle avait recopié un texte, dit- elle,que Guy de Maupassant a écrit pour quelqu'un à l'époque de son existence , mais qu'il m'était certainement destiné s'il aurait eu la chance de me connaître!
Les yeux écarquillés de surprise je lis sur la feuille qu'elle me tendit:

"Lâme a la couleur du regard.L'âme bleue seule porte en elle du rêve, elle a pris son Azur aux flots et à l'espace!"

Ce fut le plus touchant des compliments qu on m'ait jamais fait!

jeudi 23 octobre 2008

Mon vieux cahier!

Hier, j'ai retrouvé un cahier égaré dans ma bibliothèque improvisée:deux compartiments de mon placard mural où j'ai amassé,des années durant, mes livres usés venus tout droits des bouquinistes.

Mon vieux cahier est un cahier à carreaux , comme il en existe toujours aujourd'hui, sauf que ses pages jaunies par les années, lui font des rides invisibles dans les sillons de son papier.

Je découvre quelques dessins sur ses pages, plus exactement des caricatures de nos profs, du temps du lycée, mon si cher lycée Bourguiba.
Quelques souvenirs perdus sur ses lignes jaunies, et une conversation écrite au crayon noir, du temps de Si Chabchoub, notre prof d'arabe de 4ème année qui ne nous laissait jamais discuter pendant les cours.
Nous avions trouvé la solution, Amina et moi, nous écrivions nos conversations pour éviter de parler.

Ce temps là est bien révolu, néanmoins ce cahier a bel et bien vaincu l'oubli et les années en se cachant entre les livres; il a été le passage secret dans la ronde du temps pour me mener au jardin des souvenirs, pour recolorer quelques fleurs fanées et faire revivre ces instants d'insouciance et de gaieté juvénile.

J'ai visité un coin de mon jardin du passé,le temps d'une promenade, le temps d'une lecture de quelques lignes .J'ai embrassé mon jardin des souvenirs avec les yeux de la mémoire.
J'y ai trouvé de la nostalgie mais point de regrets.C'est l'essentiel!

dimanche 19 octobre 2008

Sans titre , et sans commentaire!!

Un jour, demoiselle tortue, avenante, gentille , spirituelle et polie invita l'oiselle de Paradis pour prendre repas avec elle tellement elle la trouvait belle, angélique et exceptionnelle à tout point de vue.

Elles s'en allèrent clopin-clopan, côte à côte à travers champs et prairies.

Sur leur chemin, dame vache broutant l'herbe fraîche du pré leur cria de loin:

"Hé! là! Quel beau couple vous formez!"

"Que vous êtes beaux!"s'empressa de leur faire remarquer sieur lièvre qui gambadait avec ses petits.

Et la tortue, emportée par un sentiment de fierté, se vit sortir la patte et caresser les ailes magnifiques aux reflets métalliques de sa jolie compagne.

Celle- ci réconfortée, pensa au fond d'elle même que rien ne valait une vraie amie.

"Attention! disait de temps en temps la tortue au paradisier, tu as une poussière sur la queue,Attends que je t'en débarasse!"

Et le paradisier était de plus en plus reconnaissant à son amie pour l'attention qu elle lui portait.

Cependant, le chemin vers la maison de la tortue paraissait long, tortueux, plein de trous et de crevasses et l'estomac du Paradisier commençait à crier faim.

Mais, en oiselle polie, digne et respectant les règles de bienséance,elle se retint de ramasser la nourriture sur son parcours.

"Ce n'est que de la mauvaise nourriture, je mangerai à ma faim une fois chez mon amie la tortue!"

Et la tortue prit tout son temps et ses aises pour présenter son ange à ses camarades tout le long dede leurs parcours.Elle fit même un détour pour la lier d'amitié avec ses amies les tortues de mer et vanter ses qualités angéliques.

A la finde l'après midi, les deux compère arrivèrent à un endroit triste, froid et désert.

Le paradisier était fatigué, harassé et avait faim, très faim.

Il regarda autour de lui, point de table dressée! point de reaps!

-"Je dois attendre encore un moment, se dit-il"

Aussitot arrivés, la tortue creusa un trou pas plus large que sa tête et s y engouffra.

-"Ma tortue est sûrement entrain de me préparer un festin, se dit l'oiselle de paradis, après tout , j'ignore tout des tortues et de leurs manière de recevoir!"

Elle attendit, attendit, en interprétant chaque mouvement que faisait la tortue:"sûrement qu'elle est....,peut-être qu'elle est....sans doute qu'elle est..."

Et le soleil qui attendait avec elle se lassa et s'eclipsa en s'excusant, derrière les montagnes.

Prise par la peur et le froid glacial qui commençait à s'installer,elle frappa délicatement sur la carapace de "sa tortue":

-"Hé, mon amie, je suis là! m'as-tu oubliée?moi ton ange,Que fais-tu là dedans?

Sans sortir la tête de son trou la tortue lui répondit d'un air contrarié "je ne sais pas!"

L'oiselle déstabilisée et vexée se tut et attendit ne sachant quoi faire.

Faut-t-il rebrousser chemi? Faut-t-il rester encore et attendre le festin?

Une heure plus tard, ne pouvant plus supporter le froid, la faim et le silence macabre de son amie, elle donna ,cette fois-ci, un coup de bec, quelque peu sec, sur la carapace de son amie:

-"Hé! l'amie! quand va-t-on manger? et que va-t-on manger? Je te rapelle que tu m'as fait faire tout ce chemin pourque nous partagions un bon repas ensemble!!"

-"Je ne peux pas! Je ne peux pas!"répondit la tortue sans prendre la peine de faire sortir la tête de son trou et regarder son invitée, "Ne vois-tu pas que je suis bloquée à l'intérieur de ma carapace?"

-"Oh! mon amie, je ne l'avais pas remarqué! Je cours de ce pas te délivrer!laisse-moi t'aporter mon aide", lui dit le paradisier tout affecté.

-Garde toi de t'approcher de moi,je souffre, par la faute d'une tourterelle qui m'as blessée autrefois à la patte, et ma souffrance est si grande qu'elle me fige à l'intérieur de ma carapace.

-Mais,répondit le paradisier, tourementé, tu en as guéri, souviens-toi, je t'ai connu hors de ta carapace et nous venons de faire un long chemin ensemble jusqu'à chez toi.Souviens-toi des détours que tu m'as fait faire! Souviens-toi que tu as caressé mes ailes avec ta patte! Souviens-toi!

-Et puis,continua la tortue, sans écouter nullement son invitée, j'ai peur de te voir mourir de faim avec moi, je suis en hibernation depuis déja très très longtemps, bien avant de t'avoir invitée.

De plus, je fais carême et je ne sais vraiment pas , si un jour, il me reviendrait jamais l'envie de manger, je......., je........,je.......,je.......

je.......,je.......je.........

Cependant, finit notre tortue, ce serait une catastrophe pour moi si je te perdais, et si je ne te voyais plus et si je......, et si je........,je.....,je........



A cette pluie de "je", l'oiselle de paradis resta coite, ne sachant quoi penser du discours et comportement incohérents de son hôte.C'est ainsi qu'en oiselle de paradis digne et fière, elle s'envola haut dans le ciel étoilé, en regrettant de ne plus pouvoir voir ses nouveaux amis présentés par la tortue et en se disant que les animaux à carapace sont bien compliqués et qu'il faut qu'ils aillent à l'école pour apprendre à conjuguer leurs verbes avec tous les pronoms personnels et surtout avec le pronom "NOUS"!

jeudi 16 octobre 2008

à la recherche d'une définition! introuvable

le véritable amour n' est que la rencontre de deux donneurs.

plume ou pinceau?

ce soir, mon ami m'a dit:
"Ce qu'on écrit est différent de ce qu'on dessine
on parle de ce qu'on fuit et on dessine ce dont on reve
par excès ou par défaut"

et toi cher ami, tu as peint une pensée qui s'écrit et je l ai accrochée en toile
dans un lieu de choix , là ou je ne peux que garder ce que j aime.
Merci pour ces instants de paix et de bonheur en ta compagnie que j' espère ne pas être filante comme les étoiles dont nous parlions!