dimanche 7 décembre 2008

Reflexions...


Passé composé d'instants de Jeunesse,
Fantôme de l'oubli,
Règle tes pas flottants
Dans l'enceinte de ma mémoire.

Fuis le mirage
Du passé esquinté
Des rivages moins doux
Que l'aurore de tes rires naissants

Et contemple les fossettes des enfants
Qui apparaissent soudain pour recueuillir
Le bonheur d instants trop brefs,
L'amertume de chagrins peu profonds


Fantôme de l'oubli,
Il y a le souvenir et tu l'écris ou tu l'efface
Dans la mémoire de l'homme, mais
Tout subsiste dans la mémoire de l infini

Aucun vent ni aucune ride
Ne peut venir a bout des empreintes
Marquées dans le sol de nos vies
Chemin tracé de destins brefs
Et de miséricorde infinie

Le secret suprême qui vit:
Il n y a que le coeur qui se souvient
il n y a que Dieu qui sourit
Aux questions qui nous retiennent;
Comment? l'oeuf avant la poule
Ou la poule avant l oeuf?
Mais nous les hommes,
Nous nous détournons de l'essentiel,
Nous occultons que chaque oeuf
Eclot au bon moment

Le temps,ainsi, ne se perd jamais
Nous ne faisons que le perdre
En chagrins inutiles et en vaines illusions
En pensant: malheur à cette vie!
Qui nous fait prisonniers
Des lois de la nature et du divin destin

Il n y a que le temps, dit-on
Qui vient à bout de toute souffrance
Mais la patience n'est pas une vertu dans
Le coeur des hommes d'aujourd'hui
Vertu! notre alliée en tout
Toi seule saura déclarer
Notre véritable sort

Mais nous n'y verrons que mots
Et explications vaines
Car vivre de questions
Sans vivre d'actes
Est le propre de l'homme:
Il se détourne du bonheur qu il a
Et cherche toujours meilleur autre part
En délapidant espoirs et véritable joie.

Ne faut-il pas vivre,peut-être,
dans l'ignorance des choses
Mais vivre toujours
sans l'ombre d'un doute
ni reflets d'amertume
Etre soi même en toute épreuve
Et puis laisser la providence divine
s'abbatre sur nous
en ultime vérité?!

vendredi 28 novembre 2008

L'étang 4, SUITE...


-"Vous ne me connaissez pas encore mon amie , peut être êtes-vous si remplie de vous même que vous ne m'appercevez point, pourtant , jamais une seconde je ne vous ai quittée.

Mon amie, J'ai toujours été là ,tout près de vous, adossée à vos plus grandes craintes, jumelle inséparable de votre peine , tour a tour ombre ou lumière dans vos yeux qui se voilent pour ne pas me voir là ou j'éclos dans votre âme, au plus profond de vous même.

Vous ne me voyez pas mon amie, et même si mes traits où ma forme ne vous accomode pas, sachez mon amie receuillir le son de ma voix et le renvoyer en écho audible dans tous les recoins sombres de votre mémoire, vous me verrez alors, si vous daigner voir autre chose que votre propre souffrance.

Je vous quitte pour le moment pour mieux vous retrouver, je ne sais où, ni quand.
Vous m'appellerez sans doute par accident et je serai là, comme je le suis aujourd'hui,car vos pleurs m'ont ramenée à vous.
Mais avant de vous quitter regardez devant vous , je vous destine ces quelques images reflétées sur la face de l'étang ."

Toute étonnée, elle se frotta les yeux comme pour mieux voir, tira ses cheveux en arrière et se pencha plus près de l'eau puis s'adressa à la jeune fille:

-"Mais, je ne vois rien , ni reflets ni images sur la face de l'eau? Mais que dois-je y apercevoir?"


-"Justement, mon amie, vous devez y apercevoir plus que le reftet de votre propre image,
Vous apprendrez à voir, jusque là vous ne savez que regarder mon amie."

mardi 25 novembre 2008

L'étang 3, SUITE...


-"Vous m'appelez?, je dois sans doute rêver ou être en proie à des hallucinations!
Je n ai personne , ne le savez - vous donc pas?Personne ne m attend et je n attends personne, je suis seule, jeune fille, et de toute manière
On est forcément seuls dans cette vie, où qu on aille, quoi que nous soyons accompagnés, l'état de solitude est l'état primaire, nous devons alors retrouver ou récuperér notre solitude en fin de compte, et c' est pour cela que nous mourrons seuls , comme nous naissons seuls.

Nous sommes seuls par définition, comme on l'est toujours quand nous pensons.
Personne n'écoute nos pensées, et l'enceinte de notre être ne peut rendre l'écho autre part qu'en dedans de nous même.

Nous cherchons réconfort, amour, aide, accompagnement ici bas, mais , cycle après cycle, on s'apperçoit que les gens partent , vont et viennent, et nous sommes ,de là où nous nous positionnons, les spectateurs du théatre de notre propre existence , de l'écoulement du temps, des évènements et des saisons de notre vie: malheur soulagement et bonheur.

Les uns partent encore en vie, mais nous quittent , nous trahissent, nous jouent de mauvais tours ou ne méritent plus notre compagnie, les autres partent parcequ ils meurent et que le temps a eu raison de leur existance ici bas: une séparation forcée.
Mais que dire de ceux qui nous quittent alorqu ils demeurent en vie, ils meurent souvent autrement, ils meurent dans notre estime , nous font souffrir, douter de retrouver joie et équilibre, nous font perdre confiance en autrui, nous rendent méfiants, parfois même, peureux ou encore blazés, réticents à tout changement!

J'ai peur de vous voir jeune fille, jai peur de voir qui vous êtes!
J'ai peur de quitter, de partir , d être continuellement contrainte de recommencer,de m' habituer indéfiniment à cette instabilité, à cette vie de bohème, cet état de misère, de changements récurrents, de prendre place dans la ronde des souvenirs , ceux que je retiens d'abord et que je dois ensuite effacer pour passer a d'autres et à d'autres sans savoir quand je devrais m'arrêter et enfin défaire mes bagages, enfin trouver mon chez moi, enfin être cette part de moi qu'on a brisé en mille morceaux, chaque morceau restant quelque part hors de ma portée, hors de ma conscience , en orbite dans la ronde du passé et des souvenirs vains !

Me retrouver enfin chez moi, là ou je prendrai refuge autre part qu'en dedans de moi même, ou mes amours, mes meubles, mes chaises n'attendent que l'empreinte de mes doigts, le son de ma voix et l'écho de mon coeur.
Partout où j irai dans mon chez moi, je serai enfin moi même, heureuse et stable, sans jamais plus déménager autre part.
Je serai éternelle propriétaire mais jamais plus locatrice de demeures où il pleut et vente à tout détruire pour repartir encore et encore à zéro parfois même a moins dix!"

-"Mais que me voulez-vous? et d'où me connaissez-vous?"

vendredi 21 novembre 2008

L'étang 2, SUITE...

Elle se soustrait de ses souvenirs et reprit le contrôle de ses membres qui tremblottaient sous le poids des émotions du passé.
Accroupie, le silence s'entrecoupa de quelques appels.
Derrière elle, une silhouette frêle aux cheveux dans le vent,baignée de lumière,faisait face au soleil.
Elle ne put distinguer qui elle était mais avait en même temps une impression de déja vu, une rencontre déjà prévue, soupçonnable.

Une jeune fille, au visage pâle se dressa à quelques mètres d'elle et l'interrogea :
"Je vous observe depuis assez longtemps pour deviner que vos larmes et l'eau de l'étang se sont assez mélangées.
Que faites-vous là accroupie, sans dire mot sans même bouger? J'attends depuis si longtemps que vous daignez m'apperçevoir, je vous apelle depuis si longtemps que même l'écho s'est lassé de renvoyer mes paroles!"

L'Homme!

"Il n'y a pour l'Homme que trois évènements:Naître,Vivre et Mourir.
Il ne se sent pas naître,il souffre à mourir,et il oublie de vivre!"

La Bruyère.

Retrouve moi!

Azur frémissant aux lueurs cristallines
Sur ma face argentée
Prends forme en franges et tourbillons!

Vagues incessantes de lumière
Cortège d une infinie clarté
Eclaire mon coeur!

Calme mon émoi!
Moi, je suis suspendue à ta réalité
Renverse-moi!

recueille ma foi!
Et tisse- en le vêtement
Qui nous réchauffera

Bois à ma source,
Tout ce que je donne
Mais ne la taris pas

Aimer ce n'est pas celà
Ce n est pas rêver
Ce qu on désire pour soi

Aimer c'est désirer
Désirer c'est vivre
Vivre c est donner,

A soi une dimension
A la Foi deux
A l'Espoir trois!

jeudi 20 novembre 2008

L'espoir!

"L'espoir est un instinct que seul peut tuer un raisonnement de l'esprit.
Les animaux ne connaissent pas le désespoir."
Graham Greene

mardi 18 novembre 2008

L'étang 1

Elle alla noyer son chagrin, en larmes et gémissements, près de l'étang qui l'a connue toute petite, les nattes enroulées en couronne au dessus de sa petite tête d'ange.
Ses yeux fixaient le mouvement de l 'eau, dans ses incessantes vibrations et la ronde des souvenirs fit le tour de sa mémoire fragile en un clin d'oeil,
La splendeur de la jeunesse prit possession de son corps et de son esprit et elle se revit pensant du haut de ses 15 ans que tout était possible, qu'elle et sa volonté étaient toutes deux indestructibles.

"Je fus jeunesse, je fus beauté et courage" se disait-elle, ses yeux ne quittant toujours pas l'étang qui mangeait ses pleurs intérieurs et engloutissait en lui son reflet, lui renvoyant en échange une seule et unique image, celle qui l'avait arrachée à sa famille, à tous ces souvenirs amassés précieusement derrière ses paupières humides, Une seule et unique image, qui perdure encore malgré douleurs et tortures:
Son corps en sang et en larmes, battu, éraflé, écorché, tordu de douleur, et ces mains horribles, sales insensibles qui la retenaient au seuil de la porte, à l'écart de la vie elle-même.

Au bord du désespoir, elle s'enfuit......Loin, très loin, loin de tout ce qu'elle connut, jusqu' à ne plus se connaître, jusqu'à l'oubli d'elle même.
Elle s'enfuit,hors de la douleur, loin de la captivité, et pourtant ce jour là elle s'emprisonna réellement, ni le temps ni l'espace ne lui faisaient pénitence, parcequ' elle s'est enfuie!Loin du danger et pourtant au coeur du supplice même elle renaquît!

jeudi 6 novembre 2008

Constance

"L'homme naît sans dents, sans cheveux et sans illusions, et il meurt de même , sans cheveux, sans dents et sans illusions!"

Alexandre Dumas

mercredi 5 novembre 2008

Sans Racines!

Vers tes cimes élevés, montagne
range ton cri, l'oiseau
l'eau coule plus bas que les rochers
et pourtant fait naître la vie et les rires
des enfants perchés
sur les rives bleues miroitant leur ombre.

TON CRI s'élève plus haut que la plainte du sol
qui a soif d eau , de pieds nus le renversant
il prend écho dans l'enceinte du ciel
et pourtant ne sait pas enchanter les coeurs meurtris
de douleur d'être affamés

Vole, vogue au grès du vent et de ta volonté
Ton orgueil est plus grand car petit tu es
lorsque tu t'en vas refaire nid loin de ta patrie
tu n'emportes avec toi que tes plumes et ton cri!

jeudi 30 octobre 2008

Hommage aux paroles de mama chérie empruntées à Guy de Maupassant!

Aujourd'hui, en foulant le sol de la cuisine, maman me reçoit avec son sourire du matin, un billet à la main, où elle avait recopié un texte, dit- elle,que Guy de Maupassant a écrit pour quelqu'un à l'époque de son existence , mais qu'il m'était certainement destiné s'il aurait eu la chance de me connaître!
Les yeux écarquillés de surprise je lis sur la feuille qu'elle me tendit:

"Lâme a la couleur du regard.L'âme bleue seule porte en elle du rêve, elle a pris son Azur aux flots et à l'espace!"

Ce fut le plus touchant des compliments qu on m'ait jamais fait!

jeudi 23 octobre 2008

Mon vieux cahier!

Hier, j'ai retrouvé un cahier égaré dans ma bibliothèque improvisée:deux compartiments de mon placard mural où j'ai amassé,des années durant, mes livres usés venus tout droits des bouquinistes.

Mon vieux cahier est un cahier à carreaux , comme il en existe toujours aujourd'hui, sauf que ses pages jaunies par les années, lui font des rides invisibles dans les sillons de son papier.

Je découvre quelques dessins sur ses pages, plus exactement des caricatures de nos profs, du temps du lycée, mon si cher lycée Bourguiba.
Quelques souvenirs perdus sur ses lignes jaunies, et une conversation écrite au crayon noir, du temps de Si Chabchoub, notre prof d'arabe de 4ème année qui ne nous laissait jamais discuter pendant les cours.
Nous avions trouvé la solution, Amina et moi, nous écrivions nos conversations pour éviter de parler.

Ce temps là est bien révolu, néanmoins ce cahier a bel et bien vaincu l'oubli et les années en se cachant entre les livres; il a été le passage secret dans la ronde du temps pour me mener au jardin des souvenirs, pour recolorer quelques fleurs fanées et faire revivre ces instants d'insouciance et de gaieté juvénile.

J'ai visité un coin de mon jardin du passé,le temps d'une promenade, le temps d'une lecture de quelques lignes .J'ai embrassé mon jardin des souvenirs avec les yeux de la mémoire.
J'y ai trouvé de la nostalgie mais point de regrets.C'est l'essentiel!

dimanche 19 octobre 2008

Sans titre , et sans commentaire!!

Un jour, demoiselle tortue, avenante, gentille , spirituelle et polie invita l'oiselle de Paradis pour prendre repas avec elle tellement elle la trouvait belle, angélique et exceptionnelle à tout point de vue.

Elles s'en allèrent clopin-clopan, côte à côte à travers champs et prairies.

Sur leur chemin, dame vache broutant l'herbe fraîche du pré leur cria de loin:

"Hé! là! Quel beau couple vous formez!"

"Que vous êtes beaux!"s'empressa de leur faire remarquer sieur lièvre qui gambadait avec ses petits.

Et la tortue, emportée par un sentiment de fierté, se vit sortir la patte et caresser les ailes magnifiques aux reflets métalliques de sa jolie compagne.

Celle- ci réconfortée, pensa au fond d'elle même que rien ne valait une vraie amie.

"Attention! disait de temps en temps la tortue au paradisier, tu as une poussière sur la queue,Attends que je t'en débarasse!"

Et le paradisier était de plus en plus reconnaissant à son amie pour l'attention qu elle lui portait.

Cependant, le chemin vers la maison de la tortue paraissait long, tortueux, plein de trous et de crevasses et l'estomac du Paradisier commençait à crier faim.

Mais, en oiselle polie, digne et respectant les règles de bienséance,elle se retint de ramasser la nourriture sur son parcours.

"Ce n'est que de la mauvaise nourriture, je mangerai à ma faim une fois chez mon amie la tortue!"

Et la tortue prit tout son temps et ses aises pour présenter son ange à ses camarades tout le long dede leurs parcours.Elle fit même un détour pour la lier d'amitié avec ses amies les tortues de mer et vanter ses qualités angéliques.

A la finde l'après midi, les deux compère arrivèrent à un endroit triste, froid et désert.

Le paradisier était fatigué, harassé et avait faim, très faim.

Il regarda autour de lui, point de table dressée! point de reaps!

-"Je dois attendre encore un moment, se dit-il"

Aussitot arrivés, la tortue creusa un trou pas plus large que sa tête et s y engouffra.

-"Ma tortue est sûrement entrain de me préparer un festin, se dit l'oiselle de paradis, après tout , j'ignore tout des tortues et de leurs manière de recevoir!"

Elle attendit, attendit, en interprétant chaque mouvement que faisait la tortue:"sûrement qu'elle est....,peut-être qu'elle est....sans doute qu'elle est..."

Et le soleil qui attendait avec elle se lassa et s'eclipsa en s'excusant, derrière les montagnes.

Prise par la peur et le froid glacial qui commençait à s'installer,elle frappa délicatement sur la carapace de "sa tortue":

-"Hé, mon amie, je suis là! m'as-tu oubliée?moi ton ange,Que fais-tu là dedans?

Sans sortir la tête de son trou la tortue lui répondit d'un air contrarié "je ne sais pas!"

L'oiselle déstabilisée et vexée se tut et attendit ne sachant quoi faire.

Faut-t-il rebrousser chemi? Faut-t-il rester encore et attendre le festin?

Une heure plus tard, ne pouvant plus supporter le froid, la faim et le silence macabre de son amie, elle donna ,cette fois-ci, un coup de bec, quelque peu sec, sur la carapace de son amie:

-"Hé! l'amie! quand va-t-on manger? et que va-t-on manger? Je te rapelle que tu m'as fait faire tout ce chemin pourque nous partagions un bon repas ensemble!!"

-"Je ne peux pas! Je ne peux pas!"répondit la tortue sans prendre la peine de faire sortir la tête de son trou et regarder son invitée, "Ne vois-tu pas que je suis bloquée à l'intérieur de ma carapace?"

-"Oh! mon amie, je ne l'avais pas remarqué! Je cours de ce pas te délivrer!laisse-moi t'aporter mon aide", lui dit le paradisier tout affecté.

-Garde toi de t'approcher de moi,je souffre, par la faute d'une tourterelle qui m'as blessée autrefois à la patte, et ma souffrance est si grande qu'elle me fige à l'intérieur de ma carapace.

-Mais,répondit le paradisier, tourementé, tu en as guéri, souviens-toi, je t'ai connu hors de ta carapace et nous venons de faire un long chemin ensemble jusqu'à chez toi.Souviens-toi des détours que tu m'as fait faire! Souviens-toi que tu as caressé mes ailes avec ta patte! Souviens-toi!

-Et puis,continua la tortue, sans écouter nullement son invitée, j'ai peur de te voir mourir de faim avec moi, je suis en hibernation depuis déja très très longtemps, bien avant de t'avoir invitée.

De plus, je fais carême et je ne sais vraiment pas , si un jour, il me reviendrait jamais l'envie de manger, je......., je........,je.......,je.......

je.......,je.......je.........

Cependant, finit notre tortue, ce serait une catastrophe pour moi si je te perdais, et si je ne te voyais plus et si je......, et si je........,je.....,je........



A cette pluie de "je", l'oiselle de paradis resta coite, ne sachant quoi penser du discours et comportement incohérents de son hôte.C'est ainsi qu'en oiselle de paradis digne et fière, elle s'envola haut dans le ciel étoilé, en regrettant de ne plus pouvoir voir ses nouveaux amis présentés par la tortue et en se disant que les animaux à carapace sont bien compliqués et qu'il faut qu'ils aillent à l'école pour apprendre à conjuguer leurs verbes avec tous les pronoms personnels et surtout avec le pronom "NOUS"!

jeudi 16 octobre 2008

à la recherche d'une définition! introuvable

le véritable amour n' est que la rencontre de deux donneurs.

plume ou pinceau?

ce soir, mon ami m'a dit:
"Ce qu'on écrit est différent de ce qu'on dessine
on parle de ce qu'on fuit et on dessine ce dont on reve
par excès ou par défaut"

et toi cher ami, tu as peint une pensée qui s'écrit et je l ai accrochée en toile
dans un lieu de choix , là ou je ne peux que garder ce que j aime.
Merci pour ces instants de paix et de bonheur en ta compagnie que j' espère ne pas être filante comme les étoiles dont nous parlions!

mardi 23 septembre 2008

Maintenant? Mais demain?

Refaire surface lorsque l'eau coule plus bas que la plainte du sol sous notre poids, tout est évaporé à mesure que le temps passe , tout sèche à mesure que le soleil réapparaît, et le temps passé à engloutir le cri qui nous éventre fait que poltrons nous deviendrons dans le futur qui prend forme avec nos bagages que nous traînons de station à station: doute, incompréhension , gaspillage de temps,méfiance.
Je parle seule et je raconte ce que mon coeur me dicte à écrire . Personne ne se reconnaîtra dans ce que je dis , moi seule sais qui atteindre mais lui même ne sait pas encore.

dimanche 31 août 2008

Le Retour !

Bébé blog a grandit loin de la foule tous ces derniers mois, il passe un grand coucou à oncle Nanni, pour avoir pris soin de lui rendre visite malgrés son abscence, et lui souhaite un joyeux et heureux ramadan.
Il lui fait part de ses pensées sincères , qu il ne l oublie pas et qu il est une existence a part, un être à part un être qu on ne peux qu aimer malgrès sa complexité.
Je refais surface, ou plutôt je renais de mes cendres une nième fois après une abscence de moi meme, j espère me retrouver et retrouver mes amitiés les plus chères dont il fait partie.

mardi 26 février 2008

mon sauveur!


souffles coupés et brises délicieuses secouent ma mémoire
En ce matin sombre où je me suis levée
Du mauvais pied
Où j ai foulé le sol
et jusqu'aux entrailles, ma detresse m'a foulée, piétinée,

tel un feux consumant tout sur son passage
mes espoirs les plus beaux
mes rêves les plus doux
ont disparu comme jamais nés!

je me suis arrêtée , l'iris me dessinant l'unique regard magnanime
le seul où j ai pu trouver refuge
loin du mensonge ,loin de l infidélité
et de tous les vices des hommes de ce monde

La vérité est que tu m'as sauvée:
Le désamour n'a pas de vertu dans ce coeur que je connais
et qui m'appartient désormais!

jeudi 7 février 2008

Sérénité perdue


Ecumes, vagues et brouillards
Vastes étendues lisses
Métal , acier, couleurs froides
Lassitude et froideur
Ton monde maussade m' effraye, me glace

Moi je suis la joie, l'entrain
La brise qui passe dans tes cheveux
L'air et la lumière
Qui brise ton ombre plus bas
Et qui éclaire tes regards perdus

Je suis l oeil serein,
La main qui caresse
Le refrain qui enchante
Mais je ne suis rien sans toi
Tant que loin de toi tous mes pouvoirs seront vains

Je ne peux qu' attendre
Que ta voix s'élève m'apelle
Que l'espoir revienne enfin
Que tu sois mien
Que je sois tienne
Sans frontière aucune!

dimanche 3 février 2008

Far from together!




Brisés en deux, ni loins ni proches
Comme les deux morceaux d' une même âme:
Pourpre pour te dire je t aime
Sang pour te dire je souffre,
Sans joie ni malheur
Je suis celle qui a la force de l'évidence.

A la suite du noir , lumière vient à moi
Délivre moi de ce couloir entre deux états
Incertitude et conviction.

vendredi 1 février 2008

Freedom





Flying over the wind
Above cloud's darkness
Above light's rays
To reach freedom as make doves
We can fly even if we aren't birds
Just believe we can do much more
That change is possible credible
Like rainbow after cloud's color

With you again!



waiting for tomorrow
Waiting for happiness
To see your face again
to feel your breath again
against all fears
against all problems
your lovely baby face with mine
to spend my night next to you
feeling that being together will be forever
dreaming that time will stand by this night
like an unfinished reality

mercredi 30 janvier 2008

Portraits de femmes



Miel et turquoise

mardi 29 janvier 2008

Portraits de femmes



Ombres et soleil

Rencontre du troisième âge



Mémoire de l'oubli
Vagues de moments déférlant lentement
Comme le temps ne prend jamais de rides
Victime de nos propres émotions, ces rides là
Sont nos peurs nos rires, nos larmes
Sincères érosions, secrets de lignes de vie
Lignes ratée, amours et ratures par delà le souvenir
Du temps passé, des éspoirs déchus
Persistent dans ces sillons la mémoire de l oubli!

jeudi 24 janvier 2008

le doute!


Le doute, ce sentiment qui commence très fragile , imperceptible et pourtant prend du volume dans notre esprit, au fur et à mesure que se cumulent des questions sans réponses.
Le doute témoigne sans le verbe de notre déchirement intérieur, celui même qui sait toujours formuler les questions mais les délaisse après par peur de se voir confronté à l'échec.
Le doute , une autre forme de nos peurs cachées, qui prennent le dessus chaque jour un peu plus et qui s'élèvent dans nos pensées jusqu au moment où nous sommes le doute même marchant sur deux pieds, le corps vide , la carcasse emplie de peut etre et de pourquoi!
Le doute ce "cancer" incurable jusqu au moment ou une réponse vient tout effacer, ou le réconfort devient possible, ou la vie reprend son cours , ou les angoisses tirent leur révérence devant la plénitude de notre nouvelle assurance!

Quelle est cette faiblesse des hommes qui les rend aussi vulnérables parfois que tenaces d'autres?

là je suis tentée de citer:" Si vous savez garder le courage, vous constaterez que l'échec est le fondement de la réussite" (Lao-Tseu)
en changeant les expression echec et réussite par doute et certitude.

Gardez en mémoire vos moments de doutes et sachez avancer en ayant toujours cette force qu on connais aux hommes sages!