vendredi 6 avril 2007

Le soldat perdu d'Hitler


Le prix de la liberté!



Un jeune allemand Georg Gärtner. Soldat dans l’afrika corps. Fait prisonnier par les américains. Envoyé dans un camp au nouveau Mexique. Il s’évade. Son pays est dominé par les soviétiques. Ils sont plusieurs évadés … ils seront tous retrouvés. Tous, sauf lui.

Il est en cavale. Il change de nom, se fait appeler Dennis Whiles.

C’est sa nouvelle vie. Plus aucune nouvelle de sa famille, de ses parents. Il fait sa vie là bas, renie sa langue … vit dans la peur d’être découvert. Le fbi est à sa recherche … des dizaines d’années plus tard … le soldat perdu d’hitler … affaire non classé, non abandonné. C’est une volonté politique de le retrouver.

Il s’est marié. Au moment de sa retraite, son épouse cherche les papiers pour toucher une pension … elle ne trouve rien … pas d’acte de naissance … rien …

Il lui avoue tout. il finit par appeler sa famille. Et par là bas. Les retrouvailles sont … chaleureuses … mais ses parents sont morts, toute leur vie, ils n’ont pas su ce qui était arrivé à leur fils … puis les relations ne sont pas aussi aisées que cela.

Il finit par rentrée aux Etats-Unis … 18 mois plus tard … il n’avait plus donné de nouvelles à sa femme … elle a demandé le divorce … il est rentré sans son pays, qui n’est pas réellement le sien, mais ne se sentait plus chez lui en Allemagne …

Quelle vie … quel destin … tragique sans doute … vécu les combats … avoir du renier celui qu’il était … tout quitter, tout abandonner pour rester libre..


Le haïku




Ces petits poèmes japonais, trois vers seulement, me fascinent par ce qu ils sont sans en avoir l’air.

L’humour est au rendez-vous pour nous rappeler que les mots ont tendance à pécher par excès : Qui veut trop dire ne dit rien !

Admirez l art minimaliste même en littérature, pas besoin de trop en faire pour plaire (ma devise dans la vie entre autres)

• Tous les cris des marchands ambulants
Se sont tus
Midi. Les cigales

• Les montagnes lointaines
Dans les prunelles
De la libellule

• Je lève la tête
L’arbre que j’abats
Comme il est calme !

• L’étoile du berger tremblote
Dans l’eau plus noire et le pilote
Cherche un briquet dans sa culotte