dimanche 3 février 2008

Far from together!




Brisés en deux, ni loins ni proches
Comme les deux morceaux d' une même âme:
Pourpre pour te dire je t aime
Sang pour te dire je souffre,
Sans joie ni malheur
Je suis celle qui a la force de l'évidence.

A la suite du noir , lumière vient à moi
Délivre moi de ce couloir entre deux états
Incertitude et conviction.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Don't walk away
See I just can't find the right thing to say
I tried but all my pain gets in the way
Tell me what I have to do so you'll stay
Should I get down on my knees and pray

And how can I stop losing you
How can I begin to say
When there's nothing left to do but walk away

I close my eyes
Just to try and see you smile one more time
But it's been so long now all I do is cry
Can't we find some love to take this away
'Cause the pain gets stronger every day


How can I begin again
How am I to understand
When there's nothing left to du but walk away

See now why
All my dreams been broken
I don't know where we're going
Everything we said and all we done now
Don't let go, I don't wanna walk away
Now why
All my dreams are broken
Don't know where we're going
Everything begins to set us free
Can't you see, I don't wanna walk away

If you go, I won't forget you girl
Can't you see that you will always be
Even though I had to let you go
There' nothing left to do
Don't walk away

Anonyme a dit…

La nuit dernière, d'un torrent de larmes je coupai la voie du sommeil.
On eût qu'en pensant à Ton duvet, je traçais un dessin sur l'eau.
Avec le froc calciné, et dans l'oeil le sourcil de Compagnon,
je bus une coupe à la mémoire du coin du Mihrab !
En mon oeil le visage de la Belle Figure faisait parade
et de loin je posais un baiser sur Sa face de clair de lune ! Mes yeux au visage de l'échanson, mes oreilles aux mots de la harpe,
j' en tirais un bon augure par oeil et par oreille


Ghazal

Anonyme a dit…

Aussitôt après notre séparation et l’immense souffrance qui a suivi, je me suis demandé si en réalité nous n’avions pas pris une mauvaise décision, inconséquente, comme des gens qui ont lu trop d’histoires d’amour à l’adolescence et veulent reproduire à tout prix le mythe de Roméo et Juliette. Quand la douleur s’est calmée – et il n’existe à cela qu’un seul remède, le temps qui passe – j’ai compris que la vie m’avait permis de rencontrer la seule femme que je pourrais jamais aimer. Chaque seconde passée à ses côtés valait la peine, et malgré tout ce qui s’est passé, je referais tout ce chemin.

Mais outre que le temps soigne les blessures, il m’a montré une chose curieuse : on peut aimer plus d’une personne au cours de son existence. Je me suis remarié, je suis heureux auprès de ma nouvelle femme, et je ne peux pas imaginer ce que serait la vie sans elle. Mais cela ne m’oblige pas à renoncer à tout ce que j’ai vécu, dès lors que je prends soin de ne jamais essayer de comparer les deux expériences ; on ne peut pas mesurer l’amour comme on mesure une route ou la hauteur d’un immeuble.

Beaucoup plus important : ma relation avec Athéna m’a laissé un fils, son grand rêve, dont elle m’a fait part ouvertement avant que nous décidions de nous marier. J’ai un autre enfant avec ma seconde femme, et je suis maintenant mieux préparé qu’il y a douze ans pour les hauts et les bas de la paternité.

Un jour, lors d’une de nos rencontres, alors que j’allais chercher Viorel pour qu’il passe la fin de semaine avec moi, j’ai décidé d’aborder le sujet : je lui ai demandé pourquoi elle s’était montrée si calme en apprenant que je désirais me séparer d’elle.

« Parce que j’ai appris à souffrir en silence toute ma vie », a-t-elle répondu.

Et alors seulement, elle m’a serrée dans ses bras et elle a pleuré toutes les larmes qu’elle aurait aimé verser ce jour-là.

Paulo Coelho - la sorciere de portobello

Stratos Agos a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
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